Concours international de poésie 

« Matiah Eckhard »

 

édition 2020

Premier Prix « Université »: 

 

Lueur crépusculaire

 

J’ai vu au-delà des souffrances

Mes veilles nuits qui demeurent ma grande marche

J’ai vu au-delà  des souffrances

Les yeux qui ont trahi l’histoire de l’humanité

Naître à nouveau  est devenu un rêve

Ce qui demeure  lumière c’est écrire

Ecrire  pour lutter contre les infections perlières

Qui endeuillent nos coeurs

Ecrire pour lutter contre la faim

Ecrire pour communier l’éternité

Naître à nouveau est devenu un rêve

Ce qui demeure lumière c’est écrire

Au commencement  était le verbe

Il est la magie du chant

Malgré les tempêtes qui ont blessé mon âme

Malgré la négligence de l’homme

Malgré la trahison de la nuit

Ce qui demeure lumière c’est écrire

 Ecrire pour blâmer la méchanceté des ténèbres

 Ecrire pour aller à la rencontre des dieux

Au bout des nuits

Il y a des verbes qui murissent notre plus long chemin vers la liberté

Il y a des verbes qui nourrissent les seins des femmes

Car

Vivre c’est écrire l’Homme

Vivre c’est écrire l’histoire

Vivre c’est écrire la fertilité de la rosée 

Au bout des nuits

Il y a des chemins d’amour

Il y a  lueur du crépuscule

Il y a des idées vierges 

Ce qui demeure lumière c’est écrire

 Mâtinons nos regards

Mâtinons nos écrits

Mâtinons nos douleurs

Mâtinons

Mâtinons  nos voix

Au-delà du rêve

Le soleil sera témoin de nos chemins

Le soleil écrira sur  nos mains  notre soif d’être

Au-delà du rêve

 Je revois sur mon chemin les empreintes de lumière

Et je n’oublie pas

Qu’écrire ensemble, c’est nourrir la foi des hommes

Qu’écrire ensemble, c’est éteindre les éclairs des rêves-tonnerres

Qu’écrire ensemble c’est murir les épines de demain

Avant que le jour ferme ces pages

Nous fleurirons ensemble notre cri, amour, partage…

 

Tristell Mouanda Moussoki , 23 ans, Congo

Zunyi Vocational and Technical College (Ghuizou, Chine)

 

 


 

Premier Prix « Lycée » ex aequo : 

 

 

Renaissance

 

Je suis un ruban de Mobueis,

A peine j’atteins la fin,

Je retourne au point de départ.

 

Je me résigne a de nouveaux visages,

Le privilège de m’échapper,

Et de réécrire un nouveau brouillon.

 

La Déesse se rit des projets,

Puis me montre la page,

Laissée vierge des années durant.

 

Là-bas dans le désert fantôme,

Les graines deviennent de jeunes arbres,

Pour montrer leur âge et leur force.

 

Je repars en avant à présent,

Emplie de peur et d’espoir,

Pour arroser les enfants du soleil.

 

 

Télias LLAURENCY, 16 ans

Lycée Louis Feuillade Lunel

 

 


 

Vittime Suicide 

par Claudia Capra,

17 ans, Rome (Italie)

 


 

 

Premier Prix « Collège": 

 

L’horloge de la vie

 

Le temps passe, les aiguilles tournent

Pendant que nous sommes confinés,

D’autres se battent pour nous sauver.

 

Le temps passe, les aiguilles tournent

Pendant que la planète est en danger,

D’autres se sacrifient pour la sauver.

 

Le temps passe, les aiguilles tournent

Pendant que la guerre réduit des communautés,

D’autres se battent pour nos libertés

 

Le temps passe, les aiguilles tournent

Et même toute la Terre,

Ne se rend pas compte,

Que l’on a toute la vie

 

Pour aimer.

 

 

Jules Pigner, 12 ans,

Collège André Abbal, Carbone (31)