Concours de poésie « Matiah Eckhard» 2022
Mentions spéciales « Lycée »
Melancholica Cerase
Sur la branche d’un cerisier,
Se tenait une mésange,
Messagère des anges,
Annonçant l’air printanier,
Eclat de soleil dans un monde glacé,
Etincelle dans ma vie inanimée.
Sur la branche d’un cerisier,
Butinait un papillon mordoré
Prenant à la fragile et pâle fleur
Son énergie et sa vie ;
Comme la feuille blanchie, qui,
Attentive à mes rires comme à mes pleurs,
Buvait dans mes veines écarlates,
Avide, mes rimes riches et mes rimes plates.
Sur la branche d’un cerisier,
Je pouvais respirer la vie qui reprenait
Le renouveau qui arrivait
Comme l’ami qui, frappant à ma porte,
Amenait avec son sourire doré,
L’inspiration qui me manquait,
Et qui semblait dire : prends, prends ce que je t’apporte !
Sur la branche d’un cerisier,
Je pouvais suivre du doigt
Les rides du bois
Cicatrices de son passé
Et lisant entre les lignes,
C’est ma vie que je repassais,
Les mêmes erreurs que je refaisais,
En y cherchant vainement une direction, un sens, un signe.
Sur la branche d’un cerisier,
J’ai vu les premières fleurs se faner,
J’ai vu les rouges cerises tomber
Et j’ai pleuré,
Ma jeunesse est terminée.
Sur la branche d’un cerisier,
J’ai senti mordre la blanche neige
Sur ma peau beige
Mais je ne me suis pas arrêtée,
L’espérance tient du passé.
Sur la branche d’un cerisier,
J’ai vu briller le soleil d’été,
Mais je n’ai pas cillé
Car mes yeux sont éteints depuis trop longtemps
Et mon cœur aveuglé
Ne voit plus que le laid
Alors, je m’en vais
Et mon âme en rampant
Rejoindra son éternel amant
Et survivra en osmose,
Avec les jolies fleurs roses…
Candice LE MEIGNEN
17 ans, Paris
Perce-neige
Langueur, l’heure se fige tel un tic-tac évanoui
Dans le temps, suspendu, un moment, un instant,
Dernier souffle avant l’hiver où Mère se réjouit
De tirer les rideaux d’un air impatient
Pour laisser place au drap enneigé de l’Allemagne.
Poudre étincelante aux éclats d’argent sculptés
Sur la couverture printanière des montagnes
d’or rose, parsemées de feuilles aux teintes orangées.
Une jeune pousse blanche franchit la barrière de la vie.
La tige s’affine, la tête s’impose, le corps s’expose,
N’attendant plus qu’a vivre dans ce nouveau pays.
Le coucou chante et le coquelicot rougit,
ébloui par ce paysage aux mille couleurs
Des sentiments qui s’entremêlent à l’infini.
Alice MAMAR LOUIS-DUTARN
19 ans, Lycée Henri IV Paris
Mon imagination pétillante
Je m'assieds et médite sous la "couverture" de l'arbre
Derrière l'immense jardin près de la maison
Et je regarde avec admiration le ciel ancestral
Avec ses étoiles orchestrales !
Je regarde, mélancoliquement, attentivement...
Chaque étoile de l’orchestre,
Avec sa propre grandeur, sa signification, sa forme ...
Qu'est-ce que ça peut être beau !
La lune ronde, avec son charme
Illumine le monde entier et l’illumine
Avec son esprit nocturne
Et avec sa lucidité !
Je m'assieds et regarde le ciel étoilé
Mais que demander de plus...
Tellement mélodieux, agréable, coloré
C'est comme... commencer à peindre toute la constellation !
J'entends au loin la musique harmonieuse des nuages
Le rire du soleil
Qui fleurissent dans les profondeurs de l'Univers entier,
Poétique, éphémère et vivant !
Mes larmes montent,
Mes chers, les pauvres...
Laissez-les tous pleurer et laissez-les couler
Sur ma belle joue innocente...
Ma peau commence à rougir
Regardant le ciel lumineux
Je commence à soupirer et murmurer d’une manière sublime
Au Roi de la Galaxie tous mes ennuis et chagrins...
Le pauvre roi de la Galaxie...
Il me regarde avec confiance et calme ...
Sentir sa chaleur avec soin
Si tendre, calme et émotif !
Qui pénètre mon âme
Pleine d'harmonie, de quiétude et de tendresse
Essayer de se calmer et de s'expliquer... pour son bien...
Comme toute cette vie est belle !
Je le remercie avec joie
Pureté et lucidité
Qu'il m'a ramené au "pays de la force"
Et il ne m'a pas laissé à l'étranger pour toujours !
Le plaisir de ma vie est pleinement activé
Sort de sous le badge ANONYME
Et il "s'allume" à nouveau comme jamais auparavant
Dans un monde, disons que c'est joli... démodé !
Alors, tous les sentiments
Ils se rencontrent à l'infini
Et il dessine de volumineux croquis
D'un monde lumineux et convivial !
VASIU Eduard Tudor
17 ans, Lycée National ‘Horea Closca Si Crisan’, Alba Julia, Roumanie
Un triste espoir
Tenter, tyranniser, tétaniser, hanter...
Trop de vices dévisagent le monde,
Le monde de cette boule de bleu.
Trop de destruction, trop d'actions immondes
Souvent conséquences d’orgueils de ceux
Trop avides pour penser autrement
Tout simplement que par « je », que par « moi ».
Trop nombreux sont ceux laissant des tourments,
Tandis que d'autres sont cibles d'Émoi.
Mais que s'est-il passé sur belle Terre
Pour qu'en ce monde tout soit si austère ?
Trop de vices dévisagent les terres,
Les terres de cette boule de rouge.
Un automne, l'Amérique fait la guerre
Contre des ombres qui partout bougent ;
Un hiver, l'Europe est en écarlate
Éclaboussée par la folie d'un homme.
Dans le monde entier la violence éclate,
Et devient, de tout puissant fou, l'opium.
Mais que s'est-il passé sur belle Terre
Pour qu'en ce monde tout soit si austère ?
Trop de vices dévisagent la vie,
La vie couvrant cette boule de noir.
La faune se meurt, la flore flétrit;
Les hommes s'enferment dans un couloir
Avec pour unique solution
Le malheureux bonheur d'un triste espoir.
La mort sortira de chaque sillon.
Mais que s'est-il passé sur belle Terre
Pour qu'en ce monde tout soit si austère ?
Toi qui lis ces mots, choisis bien ta voie :
Change ce monde ou bien meurs avec lui.
Justice récompensera le bon choix.
Mais que s'est-il passé sur belle Terre
Pour qu'en ce monde tout soit si austère ?
Aimée, adorée, appréciée, admirée...
RAGOT Léopold
16 ans, Lycée Henri IV, Paris
L’aquarelle de ses yeux
L’air de Paris prît une teinte sévère, l’allure d’un bloc d’argile gris.
Aussitôt,
Les parapluies déployèrent leurs ailes,
Et s’ouvrirent majestueusement au grand ciel.
Vêtus de leurs robes de perles,
Ils dévoilaient leur meilleure danse,
Aux promeneurs
Des quais de Seine.
Elle, elle était là. Assise et immobile, mais debout et nageant. Elle se noyait dans ses pensées. Tantôt la brasse et tantôt un mouvement de crawl.
Se libérer des eaux, mettre fin à ses maux.
Et elle sentait ses bras faiblissants, son souffle haletant.
Et elle s’énervait contre ses mains,
Qui ne pouvaient écrire sa colère.
Et elle s’énervait contre ses lèvres,
Qui ne pouvaient dire sa tristesse.
Impuissante, elle versait ses larmes,
Les offrant à la mer,
Et salant les fonds,
Toujours plus amers.
À présent sous le pont,
Coulent ses larmes.
Mais bientôt le vent va assécher
Les blessures de son passé,
Et ne resteront plus
Que les croûtes de ses pensées.
Sylvia REN,
17 ans, Lycée Henri IV, Paris
IL MONDO
Il mondo se lo dovessi definire, una sfera, con un punto d'inizio e un punto di fine.
L’inizio lo conosciamo ma la fine, no, nessuno la conosce.
Il mondo sta molto cambiando,
le persone che sono esistite non le possiamo più
raggiungere
Il mondo cambia,
a causa dei numerosi fatti che succedono tutti i giorni.
Il mondo cambia,
ma nessuno lo può fermare.
Il mondo cambia,
e nessuno conosce né la fine,
né quando arriverà
Il mondo è come una poesia composta da rime e strofe che si incrociano per arrivare ad una fine.
Il mondo cambiando è una melodia che nasce cambiando il ritmo e persuadendo
ciascuno
è iniziata poi finirà come tutti i fatti umani.
Il mondo è costituito da molte cose unite insieme che hanno tutte un ruolo preciso e definito,
Il mondo è quel che crea la diversità quando ciascuno occupa un posto diverso
Il mondo non ne può più,
di sorreggere tutto e tutti
Il mondo deve essere ben sfruttato, ben trattato
trattarlo bene come qualcuno che dà un privilegio a se stesso.
Il mondo soffoca dai rischi a cui lo esponiamo,
a diversi fatti come l’inquinamento.
Il mondo soffoca in silenzio,
Il mondo non né può più
dell’inquinamento dell’ambiente, dei mari, l’inquinamento atmosferico
e tutti i fatti che danneggiano il mondo i fatti interminabili a cui nessuno reagisce
molte sono le azioni e gli atti a cui possiamo ricorrere per non soltanto salvare il mondo ma
anche noi stessi non dalla morte, no, ma per il nostro benessere e se lo vogliamo per noi stessi
dobbiamo volerlo prima per il mondo
non fare quel che è necessario per l’ambiente non significa essere persone neutrali ma il tutto
finisce sempre con l'essere complici di se stessi.
Molti soffrono di patologie respiratorie causate,
Tutti i virus sono stati causati dall’uomo come il covid.
Il mondo è la vittima, Noi la causa ma possiamo ancora cambiare
perché la fine è vicina,
E forse un giorno la Terra si distruggerà
Ihssane Khalidine
16 ans, Lycée Jules Guesde, Montpellier