Concours international de poésie
« Matiah Eckhard» 2023
Mentions spéciales « Collège »
Nous sommes le monde, nous sommes la Terre
Je suis un arc-en-ciel qui vole dans le ciel parsemé de couleurs, lorsque le soleil traverse les gouttes de pluie.
Je suis le parfum, doux et moelleux du printemps. Je suis la fleur ornée de belles couleurs, je suis les pétales parsemés de gouttes de rosée.
Je suis la montre qui donne l’heure, sans s’arrêter.
Je suis une poubelle, le symbole du dégoût. Mais je suis partout. Sans moi, pas de propreté.
Je suis la gomme qui efface le crayon et qui se cache dans la trousse. Je suis un stylo et je sers à écrire, un mot italien et un long texte en français.
Je suis toujours suivi de protons et de neutrons. Je suis le Tout. Moi, je constitue le monde.
Je suis une abeille, et mon bourdonnement est la musique du printemps.
Je suis une étoile, je brille avec les autres étoiles. Dès que mon soleil s’éveille, moi, je m’endors.
Je suis un ruisseau qui coule en zig-zag dans les montagnes. Je suis le lapin qui grignote les petites feuilles de salade.
Je suis une hirondelle, migrante, qui annonce le printemps en volant.
Je suis le lapin nain, je saute et mange des carottes et de la salade. Je suis content, mignon.
Je suis le loup, je chasse mes proies sans pitié, avec mes mâchoires d’acier.
Je suis un oiseau, on m’a arraché les ailes, mais moi, je marche encore
Je suis l’air, je ne fais pas de bruit, je n’ai pas de couleur, je suis transparent. Sans moi, pas de vie.
Je suis la chaise et je suis utile à tout le monde. Sans moi, tu ne peux pas t’asseoir.
Je suis rouge, orange ou jaune. Je tombe, par milliers, en automne. Et je fais des tas. Lorsque vous marchez, sautez, riez sur moi, moi, je peux croustiller.
Je suis une odeur, douce et agréable.
Je suis la mer, je me cache sous les ondes lorsque souffle le vent. Puis, lorsque brille le soleil, je refais surface.
Je suis la mer qui parfois ondule sous l’effet du vent.
Je suis le soleil, je suis la lumière qui illumine votre journée.
Je suis le vent qui respire sur la plaine, je suis une brise.
Je suis les plumes qui sillonnent les cieux et qui gouvernent le grand ciel bleu.
Moi, je découvre le monde d’aujourd’hui, moi, je vois les gens qui vivent leurs propres vies. Et moi, je veux vivre.
Je suis la cause de votre émerveillement, face à mes nuages blancs.
Nous sommes les étoiles, nous donnons une lueur d’espoir et de lumière dans le ciel sombre de la nuit.
Je suis une fleur qui s’épanouit au début du printemps, au milieu d’un champ de milliers de fleurs.
Je suis la montagne qui touche les nuages et, dans son sommeil profond, la neige se dépose sur les cimes de mon mont.
Je suis la définition cachée dans l’armoire.
Classe de 5ème LV1 – Collège Jean Moulin de Trévoux.
Atelier de production d’écrit « Poésie italienne contemporaine et éconarration »
avec Mme Maria Lhortolat – 5 avril 2023
Traduzione in francese della poesia della classe
L’inspiration
Devant ma blanche où je voudrais écrire
Quelques mots quelques vers, rien,
Rien ne me vient, tout est noir,
Mes pensées me traversent, je me questionne
La vie, la mort, la richesse, la pauvreté
Que choisir ?
La vie qui devient une devise, la mort qui est à fuir,
La richesse qu’on envie, la pauvreté qu’on ne choisit,
L’inspiration est partie, je me retrouve seule,
Seule et je pense
La nature, le désert, la guerre, la paix, rien
Rien ne me plaît
La nature qui donne plein de bonheur, mais qui a tant de chasseurs,
Le désert qui exprime le sentiment de tristesse,
La guerre qui est un enfer, et puis,
La paix qui vient parfois à être trompé.
Je me débats pour que l’inspiration revienne,
Mais rien, toujours rien,
Je ne peux m’empêcher de penser
Que devrais-je choisir ?
L’amour, l’espoir, les animaux, ou bien même
L’océan, non, non plus
Soyons honnête avec nous même, l’amour qu’on prend pour de l’humour,
L’espoir qui nous guidera toujours, mais que l’on ne prend pas avec nous,
Les animaux qui sont nos bijoux, mais pas pour toujours,
L’océan qui est tellement vaste et grand que je n’en termine d’écrire.
Je perds espoir, je ferme les yeux un instant
Une idée me traverse, Ma Muse est revenue
Je ne choisirais rien de tout cela,
J’écrirais sur ce que je n’ai pas, ou du moins sur ce que je pensais ne pas avoir
Je ferme les yeux et me mets à écrire !
Safaa Amri
Elève de 5èmeD au collège Frédéric Bazille de Castelnau-le-Lez, 34170.
Amitié ou Amour (acrostiche)
Ces enfants dans le bus assis à côté,
C’est de cela que j’aimerais vous parler.
Précieux comme l’or et fort comme l’acier,
Ce sentiment que j’ai nommé amitié.
Attachés l’un à l’autre, deux meilleurs amis.
Musique, deux notes, une parfaite harmonie.
Il est un oiseau, je suis ses deux ailes,
Traverser les monts, traverser le ciel,
Il n’est rien sans moi, comme moi sans lui,
Et c’est la force qui nous réunit.
Ces enfants dans le bus assis à côté,
Auraient-ils un secret dans ces cœurs légers ?
L’ange aux flèches blanches est-il aux alentours ?
C’est ce sentiment que j’ai nommé amour.
Au collège mon cœur bat fort pour lui,
Main dans la main deux enfants sous la pluie.
Ou serait-ce un rêve léger comme une plume,
Un cœur de coton dans le ciel qui s’allume,
Rire des deux enfants mêlé d’amertume…
Angelique Notenboom
Nathalie Louyest
Collège Camille Claudel de Montpellier, classe de 5e
Le chemin de la joie
Je sens les flocons sur mes joues
Le piquant du houx
L’écorce des sapins sous mes doigts
Sur le chemin de la joie
Je te vois sur la place
Tes patins fendant la glace
Les marrons grillés
Les gaufres sucrées
Sens-tu cette odeur ?
L’odeur de l’hiver
De la cheminée, de la cannelle et du froid
L’odeur des sapins revêtant leur manteau blanc
Les flammes dans leur nid
Le chant des enfants sous le gui
Le son des cloches résonnant dans la nuit
Le bruit de la rivière dans son lit
La clarté de la lune
Se reflète dans les blanches dunes
Les étoiles sont si belles
Dans ce ciel de Noël
Je te donne un sourire
Tu me donne un rire.
Alice LABARRE et Anaïs BUDIN MAINGUY
13 ans, Collège JOFFRE, Montpellier
L’ère du large
Debout, bras étendus face à l’océan
Je songe. Un vent de liberté m’appelle
Me souffle de marcher droit devant
De m’envoler enfin de mes propres ailes
Léonie Martin
14 ans, Brest (29)
Toi, moi et le ciel
Toi, toi qui es parti au ciel et qui n'as pas voulu m'emporter, hélas, mon cœur est parti avec toi, mes émotions puis mes pensées. Toi, le roi des échecs qui un jour par malheur est tombé, tes pions, tes cavaliers, tes fous, tes tours et ta reine ont essayé en vain de te relever.
Les nuages t'ont accueilli les bras ouverts. Les dieux sans hésiter t'ont envoyé au paradis : ils te surveillaient depuis là-haut et ont vu tes bonnes actions. Lorsqu'ils ont vu la tristesse qui nous hantait, lorsqu'ils ils ont vu que tu resterais gravé dans nos âmes, ils ont compris que tu étais une bonne personne.
Moi, moi qui suis resté dans mon coin tout ce temps depuis que tu es parti, un jour j'ai entendu cette douce voix : « Maël, tu sais, il faut que tu sortes de ce petit coin car tu es enfermé dans la tristesse et ta tristesse est la mienne. »
Depuis ce jour, je suis sorti de mon petit coin et tous les soirs, j'entends cette voix familière qui me dit : « Je suis tout près de toi, dans ton cœur. »
Maël LIEGROIS
Collège « les Deux Rivières », Moulins-Engilbert (58), Académie de Dijon, Classe de 5ème
Enseignante : Mme Lelaidier
Ta maison est un refuge sûr
Ta maison est un refuge sûr,
Où tu te reposes et tu te rassures,
Tes murs témoignent de ta vie, I Et des moments-qui ont été-chéris.
Le toit qui la couronne,
Te protège des intempéries qui grondent,
Et chaque porte qui s'ouvre,
T’accueille-avec tendresse et amour.
Les fenêtres qui éclairent,
Laissent entrer la lumière.
Et te rappellent que dans cette maison,
Tu es entouré de passion.
Chaque pièce a son histoire,
Et tu-en-connais-tous les-recoins.
Ici, tu peux oublier tes soucis.
Et retrouver le bonheur qui t'envahit.
Ta maison est bien plus qu'un lieu.
C'est un endroit qui t'appartient,
Où tu peux être toi-même,
Et profiter de la vie sans peine
Akshay Beejmohun de la Torre
Collège Camille Claudel de Montpellier, classe de 5e
Talon-Aiguille
Quand elles sont perchées sur leurs talons,
Elles vous regardent d’une drôle de façon.
Par la taille se croire supérieur,
Voilà qui n’attise point ma bonne humeur.
Si la taille est un moyen d’expression,
Alors mon père est un orateur de renom.
Mais si l’érudition entre dans l’équation,
Alors ma mère l’emporte au nombre de galons.
Un talon, voilà qui est déjà suffisant.
Pourquoi y ajouter ce tranchant ?
Cette même lame qui vous transperce de part en part
Lorsque vous croisez leur yeux de guépards.
Lorsqu’elles attrapent votre coeur au lasso
Pour vous le rendre en mille morceaux.
C’est quand elles font face à l’opinion publique
Qu’elles en essuient bien des critiques.
Un jour, il faudra m’expliquer je pense
Quel est ce rapport entre intelligence et apparence.
Si pour chaque pensée politique
Il faut encaisser blessures physiques,
Si pour chaque passage au tribunal
Il faut recevoir ces joutes verbales,
Mesdames, messieurs, je vous le demande :
Viendra-t-il un jour ce monde qu’elles quémandent ?
Tant qu’elles seront mises sous silence,
Est-il possible d’avoir un monde sans violence ?
Est-il même possible d’être entendu
Dans un monde aussi pointu ?
Et si ce n’est pas moi, si ce n’est pas nous,
Soyons fous messieurs, et pourquoi pas vous ?
Manon BOGGIO
13 ans, Collège Pierre Mendès France, Jacou (34)
A mon frère
Mathis, à toi mon grand frère vaillant,
Toi qui as mené ton combat en vain,
Contre une maladie sans lendemain,
Tu resteras un très grand combattant.
Je me souviens la tristesse des parents,
Si seulement tu pouvais revenir,
Pour continuer à me faire grandir,
Quand tu es parti, je n'avais qu'un an.
Quand ton cancer t’a retiré la vie,
Au mois d'octobre, tu n’avais que cinq ans,
Nous étions seulement des enfants quand
Tu t'es envolé vers le paradis...
Nathan Chibani
Collège Collège Claude Chappe de Gallargues-le-Montueux (30), Classe de 5e
Enseignante : Annette Vernazobres
HAIKU
L'imparfait arbuste
Apparaîtra quand personne
Ne s'y attendra
Yanis Sinegre
Collège Camille Claudel de Montpellier, classe de 5e
Phobie scolaire.
Je m’engueule encore une fois avec ma mère.
Parce que je lui avais promis,
Que cette fois-ci,
Ce serait la dernière.
Mais je n’arrive pas à mettre un pied dehors
Ne pas trembler devant un effort.
Mon réveil vient à peine de sonner,
Et mon angoisse a déjà atteint le sommet.
ISMAILI Saadia,
Elève de 3èmeF au Collège Frédéric Bazille de Castelnau-le-Lez, 34170.
En quelques moi
Seule dans la nuit
Abandonnée par la vie
Silencieuse et pourtant
Pleureuse à mi-temps
Ses larmes ont cessé de couler
Sans pour autant s’effacer
Son cœur est brisé
Aucun moyen de le réparer
Elle pense à lui toute la journée
Aucun moyen de l’oublier
Elle se demande comment il réagirait
Si du jour au lendemain elle disparaissait
Puis elle songe à leurs moments passés
Les seuls qu’elle a appréciés depuis bien des années
Il lui avait redonné l’envie de vivre, de rire
Mais comme tous les autres il a fini par partir
Ses amis ont fait ce qu’elles pouvaient pour la consoler
Des filles en or comme on ne peut plus en trouver
Mais rien ne suffit à la distraire
De ses envies suicidaires
Seule dans la nuit
Elle continue d’y penser
Seule dans la nuit
Son rêve s’est terminé
Seule dans la nuit
Elle est prête à tout lâcher
Ces quelques lignes
Sur un air monotone
Lentement expriment
Quelques idées folles
Seule dans la nuit
Elle pourrait les réaliser
Seule dans la nuit
Elle ne fait que trembler
Repenser à ceux qu’elle aime
Et repasser en boucle chacun de ses thèmes
Mort, amis, famille
Bruit, désire, envie
Elles, ils et lui
Seule dans la nuit
Elle attend que se termine
Les films qui passent en boucle dans sa tête
Ses peurs, ses regrets
Les moments où elle tremblait
Petite hermine
Cachée sous la couette
Attendant que vienne le funeste moment
De dire adieu aux vivants
Seule dans la nuit
Chacun de ses songes
Ne sont que torture dans lesquelles elle plonge
Seule dans la nuit
Elle s’empêche de dormir
Car elle a peur de se souvenir
De chacun des rires qu’elle a partagé
De chaque plaisir avec eux, avec elles, avec lui
tous les moments où elle s’est amusée
Seule dans la nuit
Seule sans elles
Seule à minuit
Seule sans lui
Seule sans regretter
Cette existence chronométrée
Du moins c’est ce qu’elle veut renvoyer
Avec le masque qu’elle enfile en journée
Mais seule dans la nuit
Elle se laisse oublier
Et laisse vagabonder
Sa raison, ses manières, ses façons
Les différents tons de chacune de ses chansons
Qu’elle écoute sans arrêt
Pour anesthésier ses plaies
Pendant ce temps elle noircit les pages
De son cahier triste, sans images
Les traces d’eau salées sont là
Mais elle ne les sent pas
Elle continue d’écrire
Sans se préoccuper de son poignet
Qui petit à petit commence à la lâcher
Et continue de s’autodétruire
Elle chante, chante et chante encore
Pour exprimer ses peines et ses remords
Elle continue de chanter
Tant et si bien qu’elle ne peut plus parler
Tout son corps l’a abandonnée
Sauf son cerveau et son cœur meurtris
Qui repasse maintes et maintes fois la tragédie
Son cœur et son cerveau qui la maintiennent en vie
Et malgré tout ce qu’on peut dire
Moi cette fille là je veux juste l’écouter
Moi cette fille là je veux juste la lire
Moi cette fille là je veux entendre ses secrets
Moi cette fille là je veux juste l’enlacer
Moi cette fille là je veux panser ses plaies
L’aider à arrêter de souffrir
L’aider à arrêter son martyr
Moi cette fille je veux l’aider
À s’endormir chaque soir apaisée
Moi cette fille là je ne veux plus qu’elle soit seule
De jour comme de nuit
Qu’elle arrête de pleurer sur le linceul
De son enfance finie
Terminée
Partie sans avoir pu en profiter
Moi je veux l’entendre me raconter
Ses anecdotes et l’entendre rigoler
Moi je veux qu’elle me parle de lui
Celui qui l’appelle l’homme de sa vie
Moi cette fille là je veux savoir ce qu’elle pense
Dans ces moments de doute intense
Où elle se demande si elle va arrêter
Son aventure, son voyage méprisé
Sa route désespérée
Moi cette fille là je veux qu’elle trouve de l’assistance
En ses ami.e.s à qui elle fait confiance
En celles qui l’ont soutenue
Admirée et convaincue
En ceux qui l’ont aimé
Fait rire et s’amuser
Moi cette fille là je veux qu’elle arrive à se relever
Pour qu’à son tour elle puisse partager
Ses chutes, ses défaites, ses échecs
Et les difficultés qu’elle a pu traverser avec
Mais seule dans la nuit
Elle s’ajoute des poids sur ses frêles épaules
Qui ne trouvent leurs rôles
Qu’à l’enfoncer un peu plus
La rapprochant de la boîte de morphine et du terminus
Seule dans la nuit
Moi cette fille là malgré toute ma volonté
Moi cette fille là je ne peux pas l’aider
Parce que cette fille là si je peux en dire tout ça
C’est parce que cette fille là
C’est
Moi.
Moïra Magnon
14 ans, Montpellier
COULEURS
Beautés offertes par la nature
Qu’elles habillent de milles teintes
Sublimant notre regard sur le monde.
Arc-en-ciel de mes émotions
Rouge écarlate la colère qui gronde en moi
Noir d’encre la tristesse qui colore mon cœur
Bleu d’azur la joie que reflète mes yeux.
Je rêve d’inventer des couleurs qui ralentiraient la marche du monde
Bleu glacial pour refroidir la planète
Vert espoir pour apaiser les peuples en guerre
Beige doré pour que s’épanouisse l’égalité.
Pastel la couleur de mes rêves
Nous sommes les peintres de demain
Dessinons-le main dans la main.
Pia MALAQUIN
Elève de 5èmeG au collège Frédéric Bazille de Castelnau-le-Lez, 34170.
L'acacia amoureux
J'habite seul sur le boulevard.
Pas un ami, pas une fleur, pas une brindille.
Je suis un arbre dans le brouillard.
Mes visiteurs : chiens, pigeons et chenilles.
Un beau matin, trottoir d'en face
Il était là, fier, grand, magnifique,
Un autre arbre avait fait surface
Nos bourgeons se frôlaient, c'était magique.
Racines, tronc, sève, branches et feuilles,
Tout mon bois est tombé amoureux
De ce beau voisin qui m'avait tapé dans l’œil,
Depuis ce jour, nous étions presque heureux.
Presque, car nous aurions voulu nous toucher.
Le destin s'en mêla, une tempête nous coucha.
Nous nous retrouvâmes enlacés pour l'éternité
Au sein d'un buffet en pur acacia.
Les élèves de 4ème Veil, Classe de Segpa
Collège Condorcet de Vervins (02) (Enseignant: Laurent Bethune)
L’étoile du moment
Souriant astre de lumière,
Offrant chaque jour ta chaleur,
Lueur éblouissante et fière,
Eclairant la terre en sa splendeur.
Infinie boule de feu,
L'âme du système solaire,
tu fais danser les cieux,
Et réchauffes notre atmosphère.
Lumineux et majestueux,
Ô soleil, source de vie,
Intarissable et généreux,
Le monde entier t'applaudit.
Soleil radieux et flamboyant,
Offrant tes rayons ardents chaque instant,
Lumière d'or dans le ciel étincelant,
Eblouissant tous les êtres vivants.
Reine du jour, astre merveilleux,
A la source de la vie sur Terre,
Distribuant chaleur et bienfaits précieux,
Inondant le monde de ta lumière éphémère.
Lueur infinie dans le firmament,
Energie de notre monde en mouvement,
Illuminant les océans et les continents,
Soleil, tu es notre étoile du moment.
Malik HADJ-BOUZIANE,
Elève de 4èmeF au collège Frédéric Bazille de Castelnau-le-Lez , 34170.
Au delà de tout
Je vais vous raconter
Ma grande épopée
J'ai traversé le labyrinthe de ma vie
Et j'y ai trouvé mon paradis
A l'abri des regards
Avant qu'il ne soit trop tard
Je vais vous le montrer
Ce trésor caché
Au-dessus d'un très épais voile
Se cache une multitude d'étoiles
Aussi froid qu'un cristal
Elles attendent son signal
A l'ouest,
Descend une lumière céleste
Qui avant de disparaître, vient une dernière fois
Me réchauffer le bout des doigts
J'ai plongé dans mon imagination
J'y ai trouvé de magnifiques poissons
Et dans un coquillage nacré
J'ai découvert ma bien aimée
J'ai goûté cette pomme dans un arbre enchanté
Là où des rouges gorges en avaient picoré
C'est dans les jardins d'Adam et Eve
Que s'achève mon rêve
Mais parmi ces richesses
Il en existe une joliesse
Qui nous attend à bras ouverts
Derrière une forêt de fougères
Il est bien plus beau
Ce magnifique cadeau
Il est bien plus précieux
ce bijoux merveilleux
Il est dans mon coeur
Ce sentiment de bonheur
Qui m'emmène là-bas
Tout près de toi !
Bouchami Safia et Ogwang Sidonie
Collège Camille Claudel de Montpellier, classe de 5e
Fais un petit trou dans la terre
Fais un petit trou dans la terre,
Dis bonjour au ver de terre.
Marche dans la forêt,
Regarde les châtaigniers
Continue d’avancer
Regarde le soleil se lever.
Tu l’aperçois,
Cette primevère
La toute première.
Tu le vois,
Ce trèfle à quatre feuilles
Unique parmi tant d’autres.
On se complète,
On se ressemble
On s’assemble
On se conseille,
On se fait rire et pleurer
On ne se juge pas,
On se console, se comprend.
Regarde les temps changer
Au fur et à mesure des années.
Regarde l’hiver se transformer
En une jolie journée ensoleillée.
Regarde les vagues effacer
Les traces de pieds que tu as laissées.
L’amitié, c’est une vision du monde :
Elle se transforme, se dégrade,
C’est comme un bourgeon
Qui laisse place à une fleur
Qui, telle une rose,
Se fane ou devient éternelle.
Alice MARTINEZ et Laly MAURY
élèves de 3ème du collège Jean Rous de PIA (66)
Oscillation
Planète bleue, décoiffée par les conflits qui se tressent entre différentes nations.
Planète bleue, embellie par la magnifique chevelure verte que les bénévoles replantent sans baisser les bras.
Planète bleue, défigurée par la pollution qui grandit de jour en jour.
Planète bleue, mise en beauté par les sauvetages miraculeux à la suite de terribles séismes.
Planète bleue, aveuglée par les ouragans, tempêtes et intempéries qui frappent ses îles.
Planète bleue, embellie par les naissances quotidiennes qui amènent vie, et espoir d’une vie meilleure.
Planète bleue, décoiffée par les maladies qui anéantissent les grands rêves de certains jeunes.
Timéo ANGOT et Noah GUENIN
élèves de 3ème du collège Jean Rous de PIA (66)
L’amitié
L’amitié est un lien sacré,
Qui nous unit sans condition,
Un amour pur, une vérité,
Un joyau de notre définition.
Dans ce monde si tourmenté,
L’amitié est une oasis,
Un rayon de soleil apaisé,
Une source de bénéfice.
Dans les moments de tristesse,
L’amitié nous tend la main,
Elle écoute avec tendresse,
Et chasse nos soucis lointains.
L’amitié est un trésor,
Qui ne s’achète pas au marché,
Pour se faire un ami en or,
Il suffit juste de sincérité.
N’oublions jamais l’importance,
De cultiver ces liens précieux,
Car l’amitié est notre essence,
Elle nous rend plus heureux.
Ensemble, nous vivons des aventures,
Que seule l’amitié rend possibles,
Et malgré les épreuves les plus dures,
L’amitié reste indestructible.
Alors, prenons soin de chaque ami,
Comme d’un ange gardien,
Et que notre amitié fleurie,
Brille de mille feux divins.
Amaury Chambon
Elève de 3èmeF du collège Frédéric Bazille de Castelnau-le-Lez, 34170.
L’amour
L’amour est un feu qui brûle en nous,
Une flamme vive, un élan fougueux,
Qui nous emporte vers des cieux doux
Et nous comble de bonheur joyeux
Il est cette force qui nous anime,
Qui nous pousse à nous donner sans mesure
Qui nous uni dans un même rythme
Et nous guide vers un avenir sûr
L’amour est une source inépuisable
De tendresse, de câlins, de baisers
Qui nous réchauffent et nous rendent serviables
Et nous fait chérir nos moindres pensées
Il est ce lien qui nous lie à l’autre
Et nous offre la douceur de l’échange,
Qui nous fait vibrer qui nous transporte
Et nous fait goûter aux passions étranges
L’amour est un miracle qui se produit
Dans l’alchimie de deux êtres vivants
Qui se découvrent, qui se construisent
Et s’unissent dans un cercle évident
Il est ce sentiment unique et profond
Qui nous fait valser de mille façons
Et nous élève vers l’infini
Pour toucher le paradis
L’amour est une poésie à lui tout seul
Qui se lit dans les yeux de l’autre
Et s’écrit avec les mots les plus doux
Pour sentir le feu et sa flamme qui nous emporte.
Lilio Malinowski
Elève de 4èmeF au collège Frédéric Bazille de Castelnau-le-Lez, 34170.
La lampe
Il n' y a que la nuit qu'elle nous sert.
La nuit, une lueur vit,
La nuit, un rayonnement surgit,
La nuit, un éclat de clarté apparaît.
Mais quand le jour se lève, nous la débranchons,
Nous l'éteignons...
La lampe ne trouve plus d'énergie pour s'alimenter.
Elle se laisse endormir
Pour utiliser son énergie plus tard,
La nuit quand il fera sombre.
Chloé Recoules
Collège Paul Emile Victor Agde, Classe de 5e
Enseignante : Mme Martinez Eva
Rémy BARES,
5èmeG au collège Frédéric Bazille de Castelnau-le-Lez